Programme

La conférence résume l’étendue des non-tolérés ou « non-adaptations » (également appelées « recontrôles » ; les patients qui retournent dans un cabinet d’optique parce qu’ils ne sont pas satisfaits de leurs nouvelles lunettes) et leurs causes. De nombreuses non-tolérés conduisent à la nécessité de refaire les lunettes sans frais pour le patient. Des preuves seront présentées qui soutiennent la prescription d’une correction réfractive différente du résultat de la réfraction de soumission pour réduire les non-tolérés. Cette correction est généralement modifiée en fonction de la différence entre la correction habituelle ou de présentation des lunettes et la réfraction subjective. Ces preuves comprennent un examen de la validité et de la variabilité de la réfraction subjective, du degré de tolérance aux petits changements de la réfraction subjective et des causes des difficultés d’adaptation des lunettes chez les personnes âgées. Une série de cas de recontrôle issus d’une étude récente sera utilisée pour démontrer les problèmes et illustrer l’utilité des lignes directrices de prescription recommandées.

Résultats d’apprentissage

Comprendre l’étendue des « non-tolérés » et leurs causes.

Comprendre la variabilité des résultats de réfraction subjective

Comprendre les différentes directives de prescription basées sur la différence entre la correction habituelle et le résultat de réfraction subjective qui peuvent aider les patients à s'adapter à de nouvelles lunettes

Des décennies de recherche ont démontré que la correction des lunettes peut rapidement influencer les mesures des mouvements oculaires tels que les saccades, la vergence et le réflexe vestibulo-oculaire, souvent en une minute. Par exemple, de petites anisométropies peuvent réduire immédiatement l'amplitude des saccades, tandis que la myopie peut diminuer le gain du réflexe vestibulo-oculaire. De plus, la disparité binoculaire ou le flou dû aux prismes ou aux lentilles peuvent ralentir les fonctions cognitives. Les lunettes progressives avec une anisométropie mineure nécessitent des adaptations complexes, ce qui peut être particulièrement difficile pour les personnes âgées.

Un dépistage récent mené par Orasis-EAR dans les écoles des Yvelines a révélé que 43 % des enfants de maternelle doivent consulter un ophtalmologue pour une amétropie, l'amétropie passant de l'hypermétropie à la myopie à mesure que les enfants grandissent. En deuxième année, 30 % des enfants portent des lunettes. Des études sur les saccades, la vergence et les mouvements de type lecture (avec la technologie REMOBI & AIDEAL pour les écoles) révèlent que plus de la moitié des élèves de première et de deuxième année présentent un développement visuomoteur et attentionnel insuffisant. L'analyse des mouvements oculaires par l'IA peut prédire la réussite en lecture telle qu'évaluée par les enseignants, soulignant le potentiel du suivi oculaire amélioré par l'IA pour relever les défis d'apprentissage.

Orasis-EAR propose désormais l'AR-IA, une technologie avancée de mouvements oculaires qui intègre l'IA. Cet appareil flexible et réglable fonctionne avec des réfractomètres ou des lentilles d'essai et enregistre les mouvements oculaires en 5D pendant la lecture. Il fournit une analyse graphique immédiate des indicateurs de performance clés tels que la fluidité de lecture, la stabilité de la fixation oculaire, la fluctuation de l'attention et la coordination oculocéphalique. L'AR-IA aide les professionnels à sélectionner des corrections visuelles optimales et à surveiller efficacement les performances visuelles.

Résultats d'apprentissage :

Démontrer comment la neurotechnologie des mouvements oculaires fournit des informations précieuses pour optimiser la correction optique et résoudre les problèmes d'apprentissage dans les milieux éducatifs.

Cette conférence présentera et discutera de l'art et de la science de la vente de lunettes pédiatriques, remettant en question l'idée reçue depuis longtemps selon laquelle « les enfants sont des adultes réduits à l'échelle ». La conférence couvrira de nombreux aspects de la distribution pédiatrique et découvrira pourquoi il s'agit d'une compétence spécialisée.

Elle dévoilera le parcours d'un enfant lorsqu'il a besoin d'une correction optique et les mesures qu'un opticien prendra pour assurer le meilleur ajustement possible, la clarté de la vision et les soins reçus par lui et ses parents.

Résultats d'apprentissage

Communiquez efficacement avec l'enfant et son parent/tuteur d'une manière qu'ils comprennent et soyez attentif aux signaux non prononcés qui pourraient indiquer le manque de compréhension ou l'inconfort d'un patient.

Adoptez une approche centrée sur le patient - accordez aux patients toute votre attention et prévoyez suffisamment de temps pour répondre correctement à leurs besoins.

Distribuez les produits appropriés - ne fournissez ou ne recommandez des examens, des traitements, des médicaments ou des appareils optiques que si ceux-ci sont cliniquement justifiés et dans le meilleur intérêt du patient.

La conférence résume l’étendue des non-tolérés ou « non-adaptations » (également appelées « recontrôles » ; les patients qui retournent dans un cabinet d’optique parce qu’ils ne sont pas satisfaits de leurs nouvelles lunettes) et leurs causes. De nombreuses non-tolérés conduisent à la nécessité de refaire les lunettes sans frais pour le patient. Des preuves seront présentées qui soutiennent la prescription d’une correction réfractive différente du résultat de la réfraction de soumission pour réduire les non-tolérés. Cette correction est généralement modifiée en fonction de la différence entre la correction habituelle ou de présentation des lunettes et la réfraction subjective. Ces preuves comprennent un examen de la validité et de la variabilité de la réfraction subjective, du degré de tolérance aux petits changements de la réfraction subjective et des causes des difficultés d’adaptation des lunettes chez les personnes âgées. Une série de cas de recontrôle issus d’une étude récente sera utilisée pour démontrer les problèmes et illustrer l’utilité des lignes directrices de prescription recommandées.

Résultats d’apprentissage

Comprendre l’étendue des « non-tolérés » et leurs causes.

Comprendre la variabilité des résultats de réfraction subjective

Comprendre les différentes directives de prescription basées sur la différence entre la correction habituelle et le résultat de réfraction subjective qui peuvent aider les patients à s'adapter à de nouvelles lunettes

Le 31 juillet 2024, la Commission Lancet a publié un article qui ajoutait la déficience visuelle à la liste des facteurs de risque de démence. La démence est reconnue comme un problème de santé publique mondial. En 2021, on estimait que 55 millions de personnes dans le monde avaient reçu un diagnostic de démence, et ce nombre devrait atteindre 135 millions d’ici 2051 (OMS, 2021). Elle affecte non seulement les personnes diagnostiquées, mais aussi leurs familles, qui sont souvent des soignants aux stades ultérieurs de la maladie. 2/3 des personnes atteintes de cette maladie vivent dans leur communauté et nous voulons tous vivre chez nous en vieillissant, il est donc important de maintenir notre indépendance et nos activités quotidiennes. De nouvelles preuves suggèrent qu’une vision (et une audition) bien corrigées peuvent améliorer la qualité de vie et l’indépendance des personnes atteintes de démence. Le rapport mondial 2022 sur la maladie d’Alzheimer a identifié que prendre soin des sens des personnes atteintes de démence leur permet d’être et de faire ce qui compte pour elles dans leur vie quotidienne.

Cette présentation permettra aux délégués de mieux comprendre la démence et de développer des initiatives pour être en mesure de bien servir les patients. En tant qu'acteurs des soins primaires, il est important que nous soyons conscients des meilleures façons de gérer les besoins en soins oculaires des personnes atteintes de cette maladie. Nous devrions nous y intéresser professionnellement, mais un jour, les informations contenues dans cette conférence pourraient également être utiles personnellement. Il est fort probable que nous connaissions quelqu'un atteint de démence - peut-être un parent, un ami, un collègue ou plus probablement un patient. La perte de fonction cérébrale associée à la démence survient généralement plus tard dans la vie pour diverses raisons, bien qu'elle ne soit pas classée comme liée à l'âge. Le nombre de personnes atteintes de démence qui recherchent de l'aide en ophtalmologie, non seulement pour une simple erreur de réfraction mais aussi pour des pathologies oculaires liées à l'âge, va augmenter. Les professionnels de l'optique peuvent contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence et cette présentation contribuera à la mise en place d'initiatives.

Cette conférence présentera et discutera de l'art et de la science de la vente de lunettes pédiatriques, remettant en question l'idée reçue depuis longtemps selon laquelle « les enfants sont des adultes réduits à l'échelle ». La conférence couvrira de nombreux aspects de la distribution pédiatrique et découvrira pourquoi il s'agit d'une compétence spécialisée.

Elle dévoilera le parcours d'un enfant lorsqu'il a besoin d'une correction optique et les mesures qu'un opticien prendra pour assurer le meilleur ajustement possible, la clarté de la vision et les soins reçus par lui et ses parents.

Résultats d'apprentissage

Communiquez efficacement avec l'enfant et son parent/tuteur d'une manière qu'ils comprennent et soyez attentif aux signaux non prononcés qui pourraient indiquer le manque de compréhension ou l'inconfort d'un patient.

Adoptez une approche centrée sur le patient - accordez aux patients toute votre attention et prévoyez suffisamment de temps pour répondre correctement à leurs besoins.

Distribuez les produits appropriés - ne fournissez ou ne recommandez des examens, des traitements, des médicaments ou des appareils optiques que si ceux-ci sont cliniquement justifiés et dans le meilleur intérêt du patient.