29 Sept > 2 Oct 2023

PARIS NORD VILLEPINTE

SILMO Paris : 55 ans de passion

Publié le par Lea Carpentier - mis à jour le

2022, l’ère du renouveau

Après une période liée à la COVID-19, le secteur de l’optique persiste et signe dans son développement. Toujours plus technique, l’optique lunetterie est mode, engagée, et a encore bien des secrets à vous dévoiler

2017, une nouvelle ère

50 ans de passion, le SILMO Paris est le numéro 1 mondial de l’optique.    

2014, de nouveaux horizons

Toucher des entreprises et des opticiens locaux, être en proximité avec eux, s’ouvrir à de nouveaux marchés dont le potentiel économique s’annonce important, les organisateurs du SILMO créent des extensions opportunes à l’international.

2011, les tendances se digitalisent

En complément des forums de tendances, le SILMO édite un magazine digital accessible en ligne sur le site internet. Trois fois par an, avant pendant et après chaque salon, TRENDS by SILMO met en perspectives l’information produits et marques, les tendances, mais aussi des analyses du marché international de l’optique-lunetterie.

2010, la science s’en mêle

Parce que les opticiens ont besoin de développer leurs connaissances en qualité de Vision et d’Optique afin de répondre au mieux aux besoins visuels de leurs clients, le SILMO crée une académie, un espace de réflexion de haut niveau pour la filière optique-lunetterie. Étalé sur deux jours pendant le salon, ce colloque animé par les plus grands spécialistes du monde entier s’adresse à tous les opticiens qui souhaitent développer leur expertise et connaître les évolutions médicales et sociétales sur des thématiques d’actualité.

En complément de SILMO ACADEMY, une exposition de posters accueille les communications écrites de toute personne qui souhaiterait faire part de ses travaux sur la vision ou l’optique, des communications accessibles au plus grand nombre de visiteurs tout au long du salon.

2009, le point de vente s’anime

2009 Silmo Animation du magasin - le merchandising

Dans l’objectif de valoriser la dimension « services » aux exposants comme aux visiteurs, le SILMO initie un nouvel espace dédié au merchandising et au-delà à l’animation du magasin d’optique pour créer du trafic, optimiser et fidéliser. Cet « Atelier Merchandising » aborde les incontournables de la vente pour optimiser l’aménagement et l’animation des magasins ; destiné aux opticiens, il apporte un service sur mesure et répond à toutes les questions clés du merchandising qu’ils se posent.

Sur un espace ouvert au cœur du salon et avec une mise en scène dynamique et claire, il propose des échanges interactifs avec des étalagistes, des professionnels du merchandising, des coachs de la vente.

2004, une offre globale

Fort d’une offre transversale qui couvre les montures, les verres, les matériels et services pour opticiens, le SILMO s’ouvre aux aménagements de points de ventes avec un secteur entière- ment dédié aux enseignes et aux groupements d’opticiens. L’objectif étant de couvrir l’ensemble des attentes et des besoins avec une offre d’amont en aval du secteur.

1997, la vision pour tous

La basse vision aussi appelée malvoyance, handicap visuel mo- déré ou sévère, est un véritable enjeu de santé publique qui touche, selon l’OMS, environ 285 millions de personnes à travers le monde. Un thème pris en compte par le SILMO pour mieux sensibiliser les professionnels qui se retrouvent sur un espace Basse Vision dévolu aux déficiences visuelles et à leurs conséquences. Ils y rencontrent des spécialises qui les informent et leur proposent des solutions via un parcours ludique multi sensoriel destiné à « changer le regard des voyants sur les malvoyants ».

1996, une nouvelle génération de créateurs

À l’aube du nouveau millénaire qui s’annonce, le secteur de l’optique-lunetterie bouge avec l’émergence de nouvelles « petites » entreprises, de créateurs qui cherchent à se faire un nom, de jeunes lunetiers et de marques en devenir qui apportent un souffle différent au secteur, une énergie créative revigorante. A côté de leurs grands ainés, le SILMO leur fait une place, une véritable « place de Village » qui les réunit autour d’une bonne humeur débridée.

Ce Village inédit dans le secteur de l’optique-lunetterie va grandir au fil des éditions au point de devenir une vaste cité de plusieurs dizaines d’exposants. Aujourd’hui intégrées dans la filière, la ma- jorité de ces marques et entreprises sont devenues pour certaines d’entre elles les références du secteur. De nouveaux entrants à l’esprit de startup continuent d’affluer, mais le SILMO prépare une évolution de la segmentation du salon qui doit faciliter l’ac- cès à l’offre, renforcer l’homogénéité de la filière avec un décloisonnement des espaces. Le SILMO est un et indivisible où chaque exposant a et aura sa place dans un périmètre de grands familles de produits : lunettes, verres, instruments et matériels pour opticiens, équipements de magasins, services.

1994, la célébration des talents

 

Le « Grand Prix International de la Technologie et de la Mode », plus connu sous le nom de SILMO D’OR, couronne les innova- tions technologiques et les entreprises les plus dynamiques au plan créatif. Devenu au fil des ans une référence et un événe- ment de premier plan pour découvrir et saisir le futur proche dans les domaines des verres, des montures, des matériels, etc. Sous la houlette d’un jury composé d’experts techniques et scientifiques issus des secteurs de la santé, de l’optique-lunet- terie, de la mode et du design, les entreprises participantes — originaires du monde entier et présentes au salon — proposent des produits dans 10 catégories : montures, matériel, verre, basse vision… À ce jour, les SILMO d’OR ont récompensé 275 entreprises.

Chaque année, la remise des SILMO d’OR est aussi l’occasion d’une grande fête qui a lieu dans un « monument » emblé- matique de Paris : Opéra  Garnier,  Muséum  d’Histoire  Naturelle, Château de Versailles, Musée des Arts Forains, Pont Alexandre III, Pré Catelan, Cité du Cinéma, Musée de l’Air et de l’Espace… : une façon d’associer le salon à la richesse de la capitale française.

1985, les tendances éclairent le marché

1985 Silmo Les tendances éclairent lez marché 2

Avec plus de 350 exposants, 14.000 acheteurs dont 3.850 d’ori- gine étrangère, le SILMO triple les objectifs qu’il s’est fixé ! Face à une offre de marques et de collections qui s’étoffe, le salon apporte une « lecture » originale en dévoilant son premier « Forum de tendances », un espace toujours spectaculaire qui évolue édition après édition dans la forme et dans le fond, as- sociant les tendances mode et les socio styles, accompagnés d’une sélection de montures optiques et solaires. Ces forums toujours très utiles pour les visiteurs sont une véritable infor- mation en trois dimensions, le SILMO étant jugé comme un défricheur de talents et un éclaireur des marchés.

1984, le nouveau rythme de l’optique-lunetterie

La concurrence s’aiguise entre les grands salons européens (MIDO en Italie, INTEROPTIC et OPTRAFAIR en Angleterre, OPTICA en Allemagne), les organisateurs du SILMO décident alors de dynamiser le secteur en l’inscrivant dans un nouveau rythme calendaire équilibré entre le printemps et l’automne. Le salon français se cale définitivement sur cette saisonnali- té plus productive. Un choix validé par les professionnels qui adoptent ce rythme et vont profiter du SILMO pour lancer des nouvelles marques, des nouvelles collections, des innovations…

Pour entériner ce point de vue, l’édition 1984 met en scène un « Lunettes Show » : sur un vaste podium au centre du salon, l’avant-garde technologique rejoint l’avant-garde de la mode.

1976, le grand public découvre les coulisses

Installé à Paris du 20 au 24 mai le SILMO étrenne cette an- née-là une première pour un salon professionnel : l’ouverture au grand public. M. Edgar Faure, alors Président de l’Assemblée Nationale, qui inaugure le salon, ne manque pas de souligner une initiative salutaire pour familiariser monsieur et madame tout le monde à un secteur économique dynamique.

Le samedi 22 mai, une foule nombreuse de curieux se presse dans les allées pour découvrir les produits des 300 firmes pré- sentes, apprécier la richesse d’une rétrospective inédite de pièces rares et historiques sous l’intitulé « 10 siècles de lunetterie et d’instruments d’optique », mais aussi l’occasion pour certains de devenir opticiens ! En effet, les organisateurs créent un espace unique dévolu spécialement aux écoles et à l’enseignement du futur opticien.

1971, la mode en ligne de mire

1971 Silmo La mode en ligne de mire

« Salon de lunetiers », le SILMO organise en 1967 le premier « défilé de lunettes », saisissant très tôt l’importance de la mode, reflet culturel de la société, qui, dans ces années, fait éclore un style libéré aux rythmes du rock et d’une génération de créatifs qui entendent faire table rase. Si la haute couture donne le ton à un style bourgeois et formel, des jeunes couturiers s’intéressent au prêt-à-porter plus libre et démocratique. L’édition du SILMO 1971 voit ainsi l’arrivée de grands couturiers libérateurs comme Christian Dior, Louis Féraud, Paco Rabanne, Pierre Cardin ou en- core Ted Lapidus qui se passionnent pour les lunettes, un acces- soire indispensable tant en optique qu’en solaire. Il est vrai que le marché explose : pour les seuls fabricants français entre 1962 et 1970, le chiffre d’affaires augmente de 210% et les exporta- tions de 284% à plus de 450 millions de francs !

Au fil des éditions, les organisateurs ont multiplié les événements : défilés de mode lunettes dès 1967 et forums de ten- dances dès 1985 pour s’ancrer dans la réalité d’une époque où la mode descend dans la rue et se démocratise.

50 ans d’évolutions et de révolutions

Evénement majeur de la filière optique-lunetterie internatio- nale, le SILMO s’est imposé grâce à un positionnement basé sur trois piliers — Mode, Technologie, Santé — sur la conquête de nouveaux marchés, la valorisation de l’innovation et de la création et l’anticipation pour coller au plus près des changements de modes de consommation, des évolutions technologiques.

Le SILMO a su traverser les époques sans prendre une ride ! Bien au contraire, il démontre la vigueur de ses engagements, ses singularités, sa justesse à être au cœur des marchés internationaux. Et ce, malgré les vicissitudes économiques qui jalonnent sa longue histoire : le SILMO demeure en effet une plateforme de business de premier plan pour exposer, valoriser la création et l’innovation, un point de convergence des talents et des sa- voir-faire avec une diversité de l’offre produits regroupant mon- tures, verres, matériels techniques, aménagements de points de ventes, services, enseignes, centrales d’achats, etc. En phase avec l’optique-lunetterie mondiale, le SILMO demeure le grand rendez-vous de l’automne, retour sur les dates clés qui ont marqué son histoire et par ricochet, l’histoire de la filière.

1967 Naissance d’un géant

1967 Silmo Naissance du géant

« Lorsqu’en 1967 fut organisé à Oyonnax, au sein du Salon Inter- national des Plastiques, le premier Salon de la Lunetterie, per- sonne aussi bien parmi les exposants, que parmi les visiteurs, n’aurait pu dire quelle serait la destinée de cette manifestation unique en son genre, puisque seule spécialisée dans l’indus- trie de la Lunetterie », déclarait Maurice Jacquiot Président du Silmo et Président de l’Union des Syndicats de Fabricants de Lunetterie (UNSFL).

Depuis 1953, dans le cadre du Salon International des Plastiques (SIP), 26 lunetiers d’Oyonnax exposent dans un stand commun sous l’égide de la « Section Lunetterie de la Chambre Syndicale des fabricants d’articles en matières plastiques d’Oyonnax ».

Fort d’un marché de la lunette qui se développe à partir des années 60, ce « salon » embryonnaire prend son envol avec le regroupement de fabricants de montures de Paris, de Morez, des fabricants étrangers et des producteurs de verre. Au total 70 exposants se retrouvent dans un hall tout neuf de 1.500 m2. Trois ans plus tard, il faut pousser les murs, édifier un second hall pour accueillir 172 exposants dont 109 français et 63 origi- naires d’Allemagne, Italie, Brésil, Suisse, USA, Japon, Belgique, Pays-Bas, Suède, Espagne, UK, Autriche, Israël, soit 14 pays diffé- rents : le Salon International de la Lunetterie est lancé.

En 1970, le SIP n’a pas lieu au profit d’Europlastique à Paris. Les lunetiers prennent leur indépendance et donne à leur salon le nom de SILMO (Salon International de la Lunetterie, de l’Optique Oculaire et du Matériel pour Opticiens) avec pour objectif d’intégrer tous les acteurs de la filière. Ainsi, Maurice Jacquiot parle d’une « véritable génération SILMO dont le sigle est connu maintenant dans le monde entier » qui réunit sous son label les fabricants de lunettes et les professionnels de l’op- tique oculaire mondiale.

Le secteur de l’optique-lunetterie connaît alors un engouement extraordinaire, deux nouveaux salons professionnels ouvrent leurs portes en 1970 : MIDO à Milan du 14 au 15 mai, INTEROPTIC à Londres du 27 au 29 juin.

Dès 1972, pour mieux ancrer sa puissance à l’international et dans le même temps préserver son ancrage régional, le SIL- MO joue l’alternance géographique sur le rythme de trois ans consécutifs à Oyonnax et un an à Paris dans le cadre du Pa- lais des Expositions Porte de Versailles. Des allers et retours qui prendront fin en 1981 où le salon s’installe définitivement dans la capitale française. Et pour éviter une trop grande proximité avec d’autres salons européens entre les mois de mai et de juin, les organisateurs du salon français décident de décaler ses dates en octobre, un rendez-vous automnal qu’il ne quit- tera pas, devenant de fait le seul salon d’optique professionnel européen à cette période.

Un positionnement assumé en 2010 lorsque le SILMO s’implante à Paris Nord Villepinte dans un parc des expositions plus fonctionnel qui permet d’optimiser la gestion de l’espace pour le plus grand confort des exposants et des visiteurs. Aujourd’hui, avec un millier d’exposants et près de 35.000 visiteurs originaires du monde entier, le MONDIAL DE L’OPTIQUE de- meure une référence pour l’ensemble de la filière optique-lunetterie internationale.