La neuvième vague de l’étude OMO Optical Monitor Silmo/Mido de GfK poursuit son observation des porteurs de lunettes pour mieux comprendre les évolutions du marché de l’optique-lunetterie. Cette nouvelle enquête 2019 a démontré la nécessité pour le secteur de profiter des opportunités offertes par la digital avec des consommateurs de plus en plus omnicanal pour qui, la convergence entre monde physique et expériences digitales sont une réalité ancrée.
Notamment avec l’usage du smartphone. 41% des personnes interrogées comparent les prix dans les magasins avec leur mobile, 29% achètent régulièrement sur des sites en ligne depuis les magasins, 18% prennent une photo qu’elles envoient à un proche pour avoir la confirmation qu’elles font un bon achat, 15% prennent une photo comme souvenir ou pour communiquer sur les réseaux sociaux, 11% appelle un proche dans le magasin pour avoir un avis, et le même pourcentage de personnes scannent les codes-barres ou les QR codes quand ils sont disponibles.

Si les ventes en ligne d’équipements optiques continuent de progresser dans le monde, les magasins physiques demeurent le lieu dominant des achats, avec des disparités d’un pays à l’autre : aux Etats-Unis, 17% des lunettes correctrices sont achetées en ligne, 16% en Chine, 14% au Japon, 6% en Russie et en Europe des 5. Pour les lunettes solaires, les perspectives d’achat on line vont augmenter sensiblement à l’horizon 2020 pour atteindre 30% en Chine, 25% au Japon, 23% aux Etats-Unis, 16% en Europe des 5 et 10% en Russie. Pour les porteurs de solaires, la première raison d’achats sur internet est le prix, derrière viennent le confort d’achat (faire du shopping quand on veut, où on veut et être livré à la maison), l’offre illimitée et l’accès à des modèles et des marques non disponibles en magasins.

La transformation du commerce doit inciter les enseignes et les indépendants à se tourner vers une coalition de leurs canaux de vente. Ceci, pour mieux comprendre les comportements des consommateurs et pour pouvoir offrir une expérience client fluide et accomplie.
Le e-commerce ne va pas faire disparaître les magasins traditionnels, il impose d’intégrer le parcours d’achat des clients plus chaotique. Un parcours qui peut démarrer en ligne par une recherche sur Google ou sur les réseaux sociaux en quête de conseils ou d’avis d’autres consommateurs, et se poursuivre par une commande en ligne suivie d’une collecte en magasin ou au contraire par des essais en magasin et une commande en ligne.
L’important pour les commerçants est de ne pas être exclus de ce parcours et de réussir à créer une expérience de découverte et de vente omnicanale, unique et fluide.